Deux ans après l’ouverture de la Médiathèque du Sud-Aveyron M.E.S.A, sa directrice Catherine des Boscs et l'adjointe à la Culture, Karine Orcel, ont fait un bilan de l’année 2018-2019, première année de plein exercice.
Et comme le souligne Karine Orcel, « ces chiffres de référence sont intéressants ». Millavois par Y.Périé
Jugez plutôt : en 2018, la MéSA a enregistré quelque 3.527 inscrits, soit plus de 15 % de la population totale de Millau, alors que la moyenne nationale tourne plutôt autour des 11 %. Avec plus de 223.000 passages, ce ne sont pas moins de 337 personnes qui auront poussé la porte de la Médiathèque, tous les jours. Pour les accueillir et assurer plus de 200.000 transactions, les 15 agents de la MéSA assurent 31 heures d’ouverture au public.
« La MéSA a accueilli un public fortement rajeuni », se réjouit l’adjointe à la Culture, Karine Orcel. En effet, sur les 1366 nouveaux lecteurs enregistrés, les nouvelles inscriptions concernent 669 lecteurs de moins de 18 ans, la tranche des 10-14 ans, « pourtant la plus difficile à capter », connaissant la plus forte progression. « On a souhaité garder la gratuité pour les moins de 18 ans à l’issue de la première année, et on suppose que cela a joué », explique Karine Orcel, qui fait observer que la tendance au rajeunissement des lecteurs de la MéSA se poursuit, puisque plus de 70% du lectorat a moins de 45 ans.
Et l’augmentation du nombre des inscrits s’accompagne aussi par une augmentation du nombre de visiteurs. « La MéSA est un lieu de vie, où les jeunes peuvent venir réviser, travailler en groupe… C’est aussi une façon de les capter sur l’emprunt futur d’ouvrages », se félicite l’adjointe à la culture.
Concernant le grand public, 20 événements autour des collections musicales ont attiré quelque 400 personnes. On note aussi des ateliers (écriture, loisirs créatifs), des spectacles, des expositions et des manifestations périphériques à la MéSA… « Ces événements sont primordiaux, car ils permettent de faire vivre les différents espaces, et nous souhaitons vraiment les pérenniser », explique Catherine des Boscs.../
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